![Nouvel an 2017]()
La main accrochée aux heures
je dessine pour ma petite-fille
la fuite du temps dans mes cheveux
Je m’abaisse à sa hauteur
au vestibule de la maison
l’euphorie de se retrouver
Elle n’attend que cela
se jeter dans mes bras
m’élever à ses yeux
avec tout l’abandon du monde
l’ivresse de la confiance
Fraîche cuvée du nouvel an
quelle soif me pousse à boire cette joie
comme si j’embrassais la mer
touchais le ciel azuré
mon hommage levé
aux enfants de la promesse
Les vœux de bonheur
fondent comme neige
quand la tendresse relie
le proche et le lointain
l’ancien et le nouveau
Ce poème est tiré de mon recueil Un souffle de fin silence, Montréal, éditions du Noroît, à paraître en février 2017.
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