
La journaliste et chroniqueuse Brigitte Bédard a témoigné de ses années de galère et de sa conversion dans son premier livre : J’étais incapable d’aimer. Jésus m’a libérée (Artège/Novalis). Elle reprend la plume pour livrer la suite de son « après-conversion », en incluant son mari Hugues, dans un drôle de ménage à trois avec le Seigneur qui souffle où il veut : Je me suis laissé aimer… Et l’Esprit m’a emportée. Il y a longtemps qu’un livre ne m’a fait un tel effet. Il est criant de vérité et d’humilité, les deux allant de pair. Nous le savons, la conversion est à refaire chaque jour, car nous n’avons jamais fini de naître, de dépouiller l’ego fragile pour laisser Jésus prendre toute la place. Il nous rappelle que « celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu » (Jn 3, 21). Laisser Dieu être Dieu Dès...